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un article écrit par un étudiant de L'EJCM
- Annick
- Mercredi 01/04/2015
- 15:40

Le service civique, ce n’est que du positif pour Marina Arcuro, en mission à l’association les petits frères des Pauvres, à la campagne le Manier dans le 12e arrondissement de Marseille.
 Mis en place depuis 2010, le #service_civique a déjà convaincu 85 000 jeunes, âgés de 16 à 25 ans. Le principe ? Effectuer une mission d’intérêt général, d’une durée de 6 à 12 mois.
« On grandit très vite grâce à un service civique », explique Marina Arcuro, volontaire à Marseille.« Cela m’apporte de la satisfaction, une grande confiance en moi qui se développe de jour en jour. » Comme 35 000 jeunes l’année dernière, elle a fait le choix de consacrer quelques mois à une mission de service public.
En poste depuis décembre, les bénéfices se font déjà ressentir. « Je sers quand même à quelque chose », se réjouit-elle. Ayant abandonné ses études avant le BAC, le service civique lui permet de mettre un premier pied dans l’univers professionnel et de retrouver un but. « Quand je suis rentrée dans le service civique, j’ai repris du poil de la bête, et je me suis dit que je pouvais tout défoncer ! » Après sa mission, Marina va passer le baccalauréat en candidat libre en juin prochain, avant d’intégrer une faculté de psychologie.
Ce sentiment d’avoir été utile est partagé par 91% des personnes qui se sont engagées, selon une enquête de l’agence du service civique. A l’heure où de nombreux jeunes souffrent d’une perte de repères, cela constituerait-il une partie de la solution ?
Pour de nombreuses personnalités politiques, la réponse semble être oui. Certaines voix appellent même à faire de ces missions une obligation. Mais pour Marina, ce n’est pas une bonne chose. « Moi ça va m’agacer de le faire, donc je ne vais pas être là pour les bénéficiaires. Je ne serais pas investie, je vais décevoir des gens. Et surtout, je vais me décevoir moi-même. »
Un témoignage de volontaire parmi d’autres, mais un discours qui semble avoir eu écho au sommet de l’Etat. François Hollande n’a pas souhaité rendre le service civique obligatoire, mais a annoncé vouloir accueillir, à terme, 150 000 jeunes par an. « Tous les volontaires pour le service civique pourront être accueillis à l'horizon 2017 », a déclaré le président le 20 janvier dernier. A l’heure actuelle, seulement un demandeur sur 4 est retenu pour une mission.
Pour Alexia Di Carlo, coordinatrice de développement social aux Petits frères des pauvres, qui accueille régulièrement des jeunes en service civique : « c’est très intéressant. Ce sont des jeunes qui n’ont pas forcément un cursus scolaire adapté dans le domaine social, mais qui sont motivés ». Une motivation qui se transforme en atout à la fin de leur mission. 75 % d’entre eux sont en emploi ou en formation six mois après la fin de leur service civique.
Yoann LE NY.
Mots-clés : service_civique_volontaire; campagne le manier; ejcm
une mission proche des personnes âgées
- Annick
- Vendredi 22/08/2014
- 16:18


Volontaire de Service Civique de mi avril à mi aout 2014
Chez les petits frères des Pauvres
Ma Mission : «Aider à mettre à en place des activités pour les personnes accompagnées»
Mon Service Civique et L’association « petits frères des Pauvres »
J’ai connu les petits frères via le travail de ma mère (bénévole dans l’Association), mais ce n’est qu’à mes 20 ans, après avoir abandonné la fac, car trop théorique, que l’on m’a parlé de « Service Civique ».
Ce contrat de « service civique » (que les jeunes ne connaissent pas bien, souvent) est pourtant tout à notre avantage, puisqu’il nous permet de travailler à mi-temps, avec un but et une application concrète, dans un domaine où l’on peut être utile ; De plus, cela m’a ouvert à l’idée de faire du bénévolat sur Montpellier où je pars l’an prochain, afin de continuer ce travail, qui est pour moi, comme pour les personnes accompagnéesPA une relation bénéfique.
Lorsque je suis arrivée dans l’association, j’avais mal compris ma mission ; je pensais qu’elle se limitait qu’au « social », sans toucher à logistique, alors qu’en fait, la principale tâche était d’organiser des activités (Appeler les personnesPA, trouver des bénévolesBNV, une voiture, un lieu de sortie, et si besoin prévenir leur lieu de vie).
Au début j’étais perdue, je n’y comprenais rien (nous somme si nombreux ici, bénévoles ou bénéficiaires ! ), et j’ai eu vraiment peur de ne jamais y arriver, de ne faire que des bêtises et au final de ne rien apporter.
Finalement, peu à peu, j’ai réussi à organiser, à anticiper, à prévoir, et aujourd’hui j’avoue que cela m’est bien utile dans la vie de tous les jours, et le sera très certainement l’an prochain.
C’est une bonne manière de responsabiliser, que le Service civique et cela permet de toucher d’une part, au monde du travail, mais aussi au travail d’équipe : faire face aux bénévoles, et à un supérieur.
Tout cela ne peut faire que du bien à l’adolescente vieillissante que je suis, et me permet de comprendre que les études sont aussi un choix, et que le travail, non n’est pas toujours facile et agréable. C’est la vie.
Mon Service Civique, un apprentissage
Je vois mon Service Civique comme un apprentissage, que ce soit dans le domaine professionnel, ou personnel, la rigueur et l’organisation sont nécessaires ; de plus j’ai pu entrevoir le fonctionnement général d’une association, d’une équipe, et avec les différents partenariats.
Connaître les principales règles qui régissent l’hygiène en cuisine, ou les collectivités en terme général.
Dans mon travail j’ai été en contact et en collaboration avec de nombreux bénévoles, avec qui, il n’y a jamais eu aucun souci, au contraire. Ils prennent leur mission très à cœur, et c’est agréable de constater qu’ils prennent le temps et ont la patience nécessaire pour m’aider dans mes tâches et m’expliquer comment il faut procéder. Leur accueil fût formidable.
Durant ces quatre mois, j’ai appris à travailler, et non plus à « étudier » : prendre des décisions,
être rigoureuse, vivre en société, et être plus sure de moi en progressant dans l’association.
C’est pour moi une très belle expérience, au contact des gens, qui m’aura fait grandir et servie, qui m’aura forgée si je puis dire, et finalement, que je recommande sans arrêt aux gens que je rencontre.
J’ai pris énormément de plaisir à parler, jouer, ou sortir avec les personnes accompagnées, toutes plus touchantes les unes que les autres, et même si certaines fois c’était dur au départ, j’ai fini par trouver ma place au sein de cette « famille » ; j’ai rencontré des personnes fabuleuses.
Réflexions
Ce que je regrette, c’est d’avoir été toujours ou quasiment toujours, seule, sans binôme ou stagiaire pour m’aider à penser, à organiser, à me rappeler, à comprendre, à poser des questions...
Et je préconise pour vos futurs volontaires de les mettre par deux systématiquement pour qu’ils ne sentent pas perdus ou en difficulté. Du moins au début.
Durant ces quatre mois j’ai eu une tutrice, Véronique Jullien, qui m’a accueillie du début à la fin dans ses locaux, et à qui j’ai référé toutes mes actions, et idées (comme l’idée du projet cuisine, qui va se faire avec Alain C. en Septembre !). Elle était mon supérieur direct, avec qui j’ai fait le point une fois par semaine, afin de me constituer un emploi du temps et poser mes questions.
. Si je devais donner trois points positifs, ce serait :
L’accueil, l’ambiance au sein de l’équipe (des petits frères des Pauvres en général) et la responsabilisation qui nous touche en tant que nouveau volontaire sortant des cours universitaires.
Il est possible de passer des formations gratuitement, dont le diplôme 1er secours par exemple, durant notre Service, ce qui est vraiment appréciable, et j’en suis convaincue, fort utile pour plus tard.
. En revanche, si je devais citer trois points négatifs, ce serait :
La difficulté à organiser des activités et visites, pour autant de personnes, que l’on ne connait pas totalement, avec autant de bénévoles, que l’on ne connait pas forcément non plus.
Le fait d’avoir été seule sur ma mission, et pour finir, le fait que n’ayant pas de permis, j’ai passé énormément de temps dans les transports en commun quand j’effectuais mes visites.
En conclusion, je dirais que ce fût une bonne expérience, que je referais sans hésitation, dans laquelle j’ai énormément appris et ou je m’y suis sentie comme chez moi, dans ce lieu de travail exceptionnel qu’est La Campagne Le Manier : grand espace vert et bureau au soleil sont de mise.
Je recommande à tous les jeunes d’y participer aussi ; d’ailleurs une amie est déjà intéressée ! Il faut dire que je lui ai expliqué de nombreuses fois les bénéfices à en tirer pour son parcours.
ALICE BOUNOUARA Mots-clés : volontaire, Marseille, petits frères des Pauvres
un historien parmi nous!
- Annick
- Vendredi 27/04/2012
- 11:11

Bonjour à tous, meilleurs vœux à ceux que je ne connais pas encore, je me nomme Guillaume, et suis nouveau dans l’association, ayant accepté ma prise de fonction le 26 décembre dans le cadre du Service Civique.
A l’esprit ouvert et bon vivant de par mes origines de Toulonnais, j’ai cependant vécu deux belles années à Aix-en-Provence lors de mes études à la faculté d’histoire en spécialité Monde Médiéval.
Actuellement, à mes 20 ans, j’ai choisi de m’investir au sein de cette association car je suis passionné par les relations humaines et l’entraide sociale, persuadé que mon but premier est le rétablissement d’une communication entre les personnes âgées et la ville, sa périphérie.
Ces échanges, discussions ont pour but de créer du contact, du soutien mais également de faire partager « la fraicheur de la jeunesse » commente madame Micheline Yvard.
Mais notre vigueur et notre mission consistent aussi à la création d’animations et à l’apport de réconfort aux personnes âgées qui rencontrent des problèmes (solitude, douleurs,…) et dont nous sommes constamment à l’écoute.
Suite à mon intégration au Comité Loisir, j’espère voir naître dans un futur proche la création d’une pièce ou animation théâtrale afin que je puisse y allier mes connaissances, ma culture dans ce domaine (diplômé du baccalauréat Littéraire option théâtre et arts dramatiques en juin 2009) avec le savoir faire et la bonne humeur de nos bénévoles. Si tout acte de solidarité doit arriver à aboutissement, c’est avec un immense plaisir que je souhaite coopérer à l’assistance des personnes âgées avec mes camarades de l’association « Les petits frères ».
Toutefois, j’envisage mon avenir dans la rédaction et la mise en scène de pièces théâtrales, qui sont des sources de création et d’expression. Néanmoins, je pense effectuer la reprise de mes études au mois de septembre dans le domaine de l’immobilier ou la comptabilité afin d’obtenir un emploi stable si je ne peux réaliser ma passion. Mots-clés : service_civique_volontaire  , relations humaines
Mathilde à Marseille
Je m’appelle Mathilde j’ai 20ans, j’ai obtenue mon BTS Economie Sociale et Familiale en 2011 et je suis actuellement volontaire chez les petits frères de Pauvres pendant une période de 9 mois.
Je me suis orientée vers un service civique et spécialement chez les petits frères des Pauvres car je souhaitais acquérir de l’expérience dans le domaine du social avant de poursuivre mes études, ainsi que confirmer mon souhait de travailler dans ce milieu une fois que je me serai lancée dans ma vie professionnelle. En effet, mon volontariat me permet aujourd’hui de dire que je suis sur la bonne voie.
L’association me permet à travers mon SCV de travailler au sein d’une équipe (bénévoles/salariés) sur différentes missions (communication externe/interne, signalements, actions Noel…) dans le but d’aider un public qui est ici les personnes âgées/ à partir de 50 ans, en situation d’isolement, de précarité… Public qui m’a particulièrement touché.
A travers mes différentes missions, j’ai pu acquérir de l’expérience et des compétences qui me serviront tout au long de mon parcours professionnel dans le milieu du travail social grâce notamment aux formations proposées par les petits frères des Pauvres. Le SCV peut être un tremplin pour certains jeunes, qui ne savent pas vers quoi s’orienter pour leur vie professionnelle future en leur apportant expérience, formation, et nouvelles compétences… Mots-clés : service_civique_volontaire; expérience travail social
Projet visant à redonner sa place aux sons
[Tout est écrit dans les sons. Le passé, le présent et le futur de l'homme...]
Paulo Coelho
Nos yeux semblent avoir pris le dessus sur notre vie, nous ne croyons que ce que nous voyons. Mais, vous êtes vous déjà posé la question de ce que serai la vie sans vos yeux. Et si, par un malheureux hasard, un jour, vous en veniez à être privé de votre vue. Il faudrait bien continuer à vivre, à s’orienter, à communiquer. Sur quoi reposerait alors votre vision du monde ? A n’en pas douter, elle reposerait sur les sons. Sur ces sons qui nous entourent, mais auxquels nous n’accordons aucune attention. Faites l’expérience, ne serait ce qu’une minute, fermez les yeux, et laissez vous bercer, guider, par ces sons qui nous entourent. Entendez-vous le rire des enfants de l’école proche, la cloche lointaine qui précède l’église, ou le souffle du vent s’engouffrant dans la ville. A eux seuls, ces sons vous évoquent des souvenirs, des images, et vous permettent d’entrer dans un monde fascinant et peu visité, celui des sons, toujours présents, mais jamais tangibles.
Depuis la fin de l’année 2009, le collectif KO.com, en partenariat avec l’association des petits frères des Pauvres, travaillent sur un projet visant à redonner sa place aux sons. Cinq Binômes composés d’une personne âgée et d’un bénévole des petits frères des Pauvres ont sillonnés les quartiers historiques du Panier et du Vieux Port pour retrouver les sons de leur enfance, qui mêlés à leurs souvenirs, constituent une richesse humaine unique.
Ce projet intéressant nous a déjà apporté de nombreuses satisfactions. Comme celle d’amener nos vieux amis à rencontrer le monde de l’art, qui bien souvent effraye au premier abord. Mais aussi celle de les voir s’épanouir dans un projet dont ils sont le moteur et le sujet principal. Et enfin, celle, fugace mais inoubliable, de voir revivre dans leurs yeux un passé qu’ils croyaient à jamais éteint.
Et il ne faut surtout pas oublier que le fruit de leur travail sera rendu tangible lors d’une exposition à la friche de la belle de mai. Cette opération est organisée par le collectif KO. com.
Vincent Service Civil Volontaire à Marseille
Comme chaque année pendant les fêtes de Noël, les personnes âgées suivies par les petits frères des Pauvres, reçoivent la visite de bénévoles de l’association.
En temps que Service Civil Volontaire, j’ai participé à une de ces actions.
Le 24 Décembre 2009, jour du réveillon, j’ai passé l’après-midi au Centre Gérontologique Départemental à Montolivet dans le 12ème arrondissement de Marseille. En effet, en partenariat avec l’Etablissement, les petits frères des Pauvres sont présents toute l’année auprès de ce public parfois bien seul.
C’est ainsi qu’à 13h30, nous (bénévoles, professionnels, musiciens et collégiens) avons été réunis dans le hall de la « La Tour Blanche », l’hôpital gériatrique.
Le but de cette journée était de rendre des visites aux personnes alitées et ainsi partager un moment convivial.
A 14h00, notre mission ainsi définie, nous nous sommes répartis en plusieurs groupes (10 personnes) sur les différents étages de l’hôpital.
Mon groupe était sur l’unité de soins de longue durée. Dans les chambres des résidents, nous avons essayé d’apporter notre bonne humeur, en faisant pour le mieux.
Chacun de nous avait un rôle bien défini. Les bénévoles parlaient aux patients, les accordéonistes jouaient de la musique et les collégiens chantaient des chants de Noël.
Le temps d’un après-midi, nous nous sommes improvisés pères Noël pour le plaisir des personnes dépendantes : des plaids pour les dames et des eaux de toilette pour les messieurs.
A 16h30, une fois notre tournée terminée, nous nous sommes réunis à la salle à manger. Là, il avait de la musique et des chants. Les personnes âgées avaient le sourire et applaudissaient.
18h00, elles ont reçu leur repas et nous nous sommes séparés avec pleins de bons souvenirs.
Ce temps fort qui est un moment de fête, d’échange et de partage, montre que toutes ces petites attentions redonnent de l’espoir aux gens. Ils se sentent écoutés et soutenus. Bien souvent un regard, un sourire suffisent à faire passer le message.
Alexandra
Mots-clés : Noël  , centre gérontologique  , bénévolat
rencontres de génèrations
Je suis en service civil volontaire depuis le 17 novembre 2008 chez les Petits frères des Pauvres à Marseille
Réfèrente des projets intergénérationnels : J’encadre trois équipes de huit volontaires d’Uniscité. Une première équipe a monté un projet intitulé « Passeurs de Mémoire » ; il s’agit de recueillir la mémoire des personnes âgées autour du thème de l’engagement. Ces témoignages constitueront la matière d’un blog, alimenté en images et en bandes sonores. Les deux autres équipes de volontaires effectuent des visites à domicile le matin et interviennent en structure collective l’après-midi : caféterie d’un foyer ADOMA, local d’animation Belle de Mai pour les uns, visites personnalisées à la maison de retraite de Fontainieu et participation à l’animation goûter d’un département Sans-Domicile-Fixe de la maison de retraite de Saint-Jean de Dieu pour les autres.
Ces visites à domicile sont très positives. Une personne m’a dit l’autre jour au téléphone qu’elle n'avait jamais rencontré d'" êtres aussi délicats » d’une telle "exception" dans sa vie, qu’elle était "absolument charmée et éblouie", que ces deux jeunes étaient vraiment les "rayons de soleil de sa semaine".
J’encadre également deux groupes de lycéens d’une classe de « seconde passerelle » de Marseille, une après-midi par semaine. Ces lycéens sont évalués non plus seulement sur leurs compétences scolaires, mais aussi sur leur action solidaire chez les petits frères des Pauvres. Quelques uns d’entre eux vont rendre visite à des personnes logeant au Centre Gérontologique Départemental, les autres font un accompagnement des personnes résidant à leur domicile. Après un temps d’apprivoisement, les projets sont venus naturellement : cinéma, goûter en ville ou chez une autre personne, promenade au parc, etc.
Une lycéenne me racontait l’autre jour que depuis qu’elle avait commencé cette action chez les Petits frères, les personnes âgées avaient tendance à venir lui parler spontanément dans la rue.
Je m’occupe enfin de l’organisation d’une journée intergénérationnelle qui se tient une fois toutes les deux semaines à la maison du Manier. Deux classes d’enfants de l'école primaire viennent pour passer la journée avec des personnes âgées autour de petits ateliers (jardinage, décoration, jeux de société, sensibilisation à l’environnement) et autour d’un repas préparé par le cuisinier de la maison, Vladimir. Ces journées se passent toujours dans la bonne humeur, laissent les personnes âgées ravies de ce bain de jeunesse et les enfants heureux d’avoir pu communiquer leur joie de vivre.
Marie-Dorothée
témoignages 2008/2009
Bonjour,
Je m’appelle Isabelle, j’ai 22 ans et je viens de finir mon SCV chez les « petits frères ». J’ai passé 9 mois à m’enrichir chaque jour d’expériences humaines que ce soit avec les personnes « âgées », les bénévoles ou les salariés. Comme beaucoup de SCV qui sont passés par là, je prépare mon diplôme de Conseiller en Economie Sociale et Familiale et j’ai voulu tenter cette expérience pour découvrir le domaine social autrement que par les livres et me confronter au concret du terrain. Cela m’a permis de conforter mon choix de devenir futur travailleur social !
Mes missions étaient principalement de m’occuper de l’action collective au niveau des cafétérias mise en place dans 3 foyers ADOMA en faveur des personnes âgées migrantes (Vieille Chapelle, Littoral et Pierre Leca) et d’un local petit frère accueillant les personnes accompagnées du quartier Belsunce. Ceci en collaboration avec les bénévoles, le coordinateur salarié et le responsable ADOMA pour les foyers. En foyer j’ai participé à promouvoir les rôles de l’association dans la structure pour faire sortir le plus de personnes isolées à la cafétéria, établir une relation de confiance avec les personnes en leur portant tout simplement de l’intérêt, par l’écoute, le jeu… et ensuite instaurer si possible un suivi individualisé chez les petits frères. Une de mes missions a été aussi la mise en place d’une petite bibliothèque au foyer de la vieille chapelle qui a suscité pas mal d’enthousiasme de la part des résidents, très motivant. Mission très intéressante et nouvelle pour moi.
En dehors de ces missions j’ai pu faire des visites à domicile de personnes accompagnées, participer à l’organisation de journées à thème dans la maison de vacances du Manier ou participer aux visites suite à 1 signalement de personnes isolées…
Mots-clés : scv, foyer Adoma  , 13, conseiller en economie sociale et familiale
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